
Les propriétaires touchés par la suspension extraordinaire des expulsions et/ou les expulsions judiciaires ont droit à une indemnisation lorsque l'administration, dans les trois mois suivant la publication du rapport des services sociaux indiquant les mesures de protection de la vulnérabilité, n'a pas adopté ces mesures.
L'occasion se présente parce que les services sociaux ne précisent (presque) jamais quelles sont les "mesures appropriées pour faire face à la situation de vulnérabilité". Ils se contentent de dire que la personne est vulnérable et qu'ils cherchent des solutions.
Cela génère un le droit à une indemnisation correspondant à la valeur moyenne qui correspondrait à une location de logement dans la zone où se trouve le bien.déterminée sur la base d'indices de référence des loyers ou d'autres références objectives représentatives du marché locatif, augmentée des coûts de fonctionnement du logement dont il est démontré qu'ils ont été supportés par le bailleur, pour la période comprise entre l'accord de suspension et le moment où la suspension est levée par la Cour ou jusqu'au 31 octobre 2021.
Si cette valeur est supérieure au loyer perçu par le bailleur, l'indemnité est constituée par le loyer perdu pour la même période que celle mentionnée ci-dessus, majoré des frais courants.
La date limite de demande d'indemnisation est fixée au 30.11.2021.
Si vous avez droit à une indemnisation ou si vous voulez savoir si c'est le cas, appelez-nous au +34 91 5767979 ou utilisez le formulaire ci-dessous. Vous trouverez une explication détaillée de la loi applicable sous le formulaire. N'essayez pas de clarifier. Appelez-nous. C'est beaucoup plus simple. Vous vous occupez de vos affaires et nous nous occupons des nôtres.
Explication du chaos réglementaire applicable.
La réglementation du droit à l'indemnisation des propriétaires affectés par les règles spéciales de COVID est chaotique. Nous la résumerons plus loin. Mais voici ce que l'on peut y trouver sous forme graphique : la deuxième disposition additionnelle de la Décret-loi royal 37/2020 du 22 décembre sur les mesures urgentes pour faire face aux situations de vulnérabilité sociale et économique dans le domaine du logement et du transport.réglemente le droit des propriétaires affectés par la suspension extraordinaire prévue à l'article 1 de la loi sur la protection de l'environnement. Décret-loi royal 11/2020, du 31 mars, portant adoption de mesures sociales et économiques urgentes supplémentaires pour faire face à la COVID-19.de demander une indemnisation lorsque l'administration compétente, dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle les services sociaux ont émis un rapport indiquant les mesures qu'elle juge appropriées pour remédier à la situation de vulnérabilité, n'a pas adopté de telles mesures. Cette disposition supplémentaire a été modifiée par la Décret-loi royal 8/2021 du 4 mai adoptant des mesures sanitaires, sociales et juridictionnelles urgentes à appliquer après la fin de l'état d'alerte déclaré par le décret royal 926/2020 du 25 octobre déclarant l'état d'alerte pour contenir la propagation des infections causées par le SRAS-CoV-2. et par l'article 3 de la Décret-loi royal 16/2021 du 3 août adoptant des mesures de protection sociale pour faire face aux situations de vulnérabilité sociale et économique.La situation est chaotique.